PAR Jean-Emmanuel Poitras, Conseiller à l’exportation, Groupe Export
Avec une population dépassant tout juste les HUIT millions d’habitants, le Québec est un marché relativement restreint pour les entreprises d’ici. Avec l’intensification de la compétition à l’échelle nationale, il devient vite nécessaire pour les PME de franchir les frontières du Québec vers les autres provinces canadiennes et les marchés internationaux pour augmenter leurs ventes et prendre de l’expansion.
Certaines entreprises ont la chance de dire que leur premier contact avec les marchés internationaux est le fruit du hasard. Elles ont été approchées par un acheteur étranger via Internet ou lors d’une foire commerciale. Il s’en est suivi dès lors un branle-bas de combat au sein de l’entreprise pour préparer la documentation douanière selon les exigences du pays hôte. Vient ensuite toute une série d’enjeux logistiques et opérationnels pour livrer la marchandise à temps, et ce, à coût raisonnable. Livrer une première commande à l’étranger n’est pas un jeu d’enfant. Certains abandonnent même en cours de route lorsque les coûts ne cessent de s’additionner.
Pour la plupart des autres entreprises, le développement d’un nouveau marché est cependant le fruit d’une démarche longue et ardue. Voilà pourquoi il est essentiel de bien se préparer, de faire ses devoirs et de mettre au point une stratégie cohérente et appropriée au contexte de l’entreprise.
Depuis quelque temps, vous êtes dans les affaires et vous songez à développer de nouveaux marchés. La toute première étape, avant de vous lancer dans ces démarches, est de prendre le temps d’évaluer si votre entreprise est prête pour l’exportation. En effet, il est primordial de se questionner sur votre capacité à faire face à des coûts importants et à consacrer un temps considérable pour apprivoiser le marché ciblé…